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| MENART FAIR Paris, du 19 au 22 mai 2022 |
L’École de Casablanca : une expansion du champ artistique
au service d’une modernité marocaine |
| L’exposition
“École de Casablanca”, au sein de MENART FAIR, orchestrée par la
commissaire et spécialiste de l’art du Moyen-Orient, Fadia Antar, tente de capturer l’inspiration
créative que ce mouvement a lancée entre 1962 et 1971. C’est un
enthousiasme qui a amené ce groupe d’artistes et leurs étudiants, non
seulement à expérimenter dans l’art, mais aussi à produire des
discours, à exposer dans les espaces publics, et à se positionner au
sein de l’histoire de l’art. |
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Mohamed Hamidi, Sans titre, 1977, technique mixte sur papier, 17 x 24 cm
© L’École de Casablanca
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Seront présentées des œuvres exceptionnelles de Farid Belkahia (1934-2014), Mohamed Melehi (1936-2020), Mohamed Chabâa (1935-2013), Mohamed Hamidi (1941), Abdellah Hariri (1949), Abderrahmane Rahoule (1944) et Abdelkader Laaraj (1950).
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| Lorsque, en 1962, l’artiste Farid Belkahia
(1934-2014), a été nommé directeur de l’école des Beaux-arts de
Casablanca, il a coopéré, avec un groupe d’artistes et enseignants, Mohamed Melehi (1936-2020), Mohamed Chabâa (1935-2013), et Mohamed Hamidi
(1941) afin de restructurer les bases pédagogiques de l’enseignement
artistique : ils réinvestissent le patrimoine artistique populaire et
traditionnel du Maroc, en introduisant les pratiques artisanales
traditionnelles au sein de l’établissement. |
L’école
de Casablanca ne se limite pas au contexte architectural, ni au
programme pédagogique d’une école d’art. Il s’agit surtout d’un
mouvement à la recherche d’une modernité artistique et culturelle
propre au Maroc. C’est aussi un positionnement socio-culturel qui défie
l’Académie et l’histoire de l’art euro-centrée.
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| Abdelkader Laaraj, Sans titre, peinture cellulosique sur bois, 90 x 80 cm, © L’École de Casablanca
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Mohamed Hamidi, Sans Titre, 1971, huile sur bois, 100 x 70 cm, © L’École de Casablanca
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| C’est
ainsi que ce groupe d’artistes éducateurs s’engage dans une enquête qui
le ramène vers la pratique de l’abstraction géométrique traditionnelle,
vers l’emploi de signes et symboles propres à leur culture sociale
Berbère, Arabo-musulmane et Africaine et aussi vers l’appropriation de
matériaux natifs de leur environnement : cuir, métal et pigments
naturels. |
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| Mohamed Melehi, Sans titre, 1975, peinture cellulosique sur bois, 100 x 120 cm, © L’École de Casablanca
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Farid Belkahia, Sans titre, 2000, Pigments naturels sur cuir, Tondo, Diamètre 70 cm, © L’École de Casablanca
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Informations pratiques |
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Lieu : Cornette de Saint Cyr, 6 avenue Hoche, 75008 Paris
Dates : du jeudi 19 au dimanche 22 mai 2022, de midi à 19H
Preview presse : mercredi 18 mai 2022, de 16h à 18h
Inauguration Institutions : mercredi 18 mai 2022, de 18h à 22h (sur invitation)
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MENART FAIR 2021 ©️ Irène de Rosen
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